Types de home-cinéma
Nos guides home-cinéma abordent en détails les différentes catégories d'équipements home-cinéma. Nous présentons ci-dessous les deux principaux types de home-cinéma que vous rencontrerez.
Les barres de son surround

Si vous souhaitez un son immersif, tout en conservant une installation légère, une barre de son avec enceintes arrières sans fil est une option intéressante.
Les packs ampli + enceintes

Si vous recherchez une qualité et une immersion sonore maximale, un véritable home cinéma, avec amplificateur et enceintes filaires, est sans conteste le meilleur choix.
Il est bien sûr également possible de choisir séparément l'ampli et les enceintes. N'hésitez pas dans ce cas à consulter nos guides dédiés pour choisir un ampli et des enceintes home cinéma.
Chacune de ces deux solutions présentent des avantages et inconvénients. Si vous hésitez, nous vous invitons à consulter la page types de home-cinéma, laquelle revient plus en détails sur les caractéristiques et différences entres barres de son home cinéma et packs ampli/enceintes.
Immersion sonore

En permettant une meilleure immersion sonore, la spatialisation du son est l'un des principaux atouts d'une installation home cinéma.
Nombre de canaux
Le premier élément qui caractérise une installation home-cinéma est le nombre de canaux ou d'enceintes qu'elle comporte. Alors qu'une chaîne hi-fi classique (stéréo) n'utilise habituellement que 2 voies (droite et gauche), un système home-cinéma fonctionnera avec généralement au minimum 6 canaux (5+1).
Pour identifier le nombre et le type de canaux (ou voies) audio, une notation à 2 ou 3 chiffres est utilisée, par exemple 2.0, 5.1, 7.1.2, etc.

- Le premier chiffre correspond au nombre de canaux centraux, frontaux, arrière ou latéraux, appelés aussi parfois voies (gauche, droite, centrale, etc.).
- Le deuxième chiffre correspond au canal LFE (Low Frequency Effect) destiné aux basses fréquences. Il indique ainsi le nombre de caissons de basse (subwoofer) pour les graves. S'il vaut "0" cela veut dire qu'il n'y a pas de caisson séparé.
- Le troisième chiffre est facultatif. Il correspond aux éventuels canaux verticaux pour l'obtention d'un son tridimensionnel (Dolby Atmos ou DTS:X).
Lorsque vous achetez un ampli home-cinéma, le nombre de canaux indiqué sur la fiche produit ne différencie généralement pas les voies horizontales et verticales. Les sorties LFE (basses fréquences, pour le ou les caissons) sont en revanche indiquées.
Vous trouverez ainsi par exemple des amplis estampillés 11.2, lesquels disposent de 11 canaux amplifiés (horizontaux et verticaux) et de 2 canaux "subwoofer" (basses fréquences). Si compatibles, ils pourront alors être utilisés pour un son Dolby Atmos 7.1.4 (7+4=11).
Dans un système home-cinéma complet avec ampli, chaque canal est généralement relié à une enceinte différente. Ce n'est pas le cas des barres de son surround, lesquelles regroupent de nombreux haut-parleurs en un seul élément. La barre en elle-même est ainsi en général associée à minimum 3 voies (gauche, droite et centrale).
Ne pas confondre non plus le nombre de canaux et le nombre de haut-parleurs. Plusieurs haut-parleurs peuvent en effet être affectés à un seul canal (dans une barre de son ou dans une enceinte).
Enceintes
Le schéma ci-dessous présente le placement des enceintes pour un exemple type, le 5.1, lequel comporte 1x caisson de graves, 2x enceintes frontales, 1x enceinte centrale (destinées principalement aux voix) et 2x enceintes arrière.

Le principe est le même pour une barre de son 5.1, avec caisson de basse et enceintes surround. Dans ce cas, les enceintes frontales et l'enceinte centrale sont regroupées dans la barre de son.
Bien que la distribution des sons selon le type d'enceintes ne soit pas figée (elle est finalisée au mixage de la bande son d'un film, en post-production), elle suit tout de même une certaine logique :
- Enceinte centrale : dialogues.
- Enceintes frontales (gauche/droite) : musique et effets sonores.
- Enceintes surround : bruit d'ambiance et spatialisation (avion qui passe de droite à gauche par exemple).
- Caisson de basse : pour les sons les plus graves. Il permet de "ressentir" les basses fréquences.
Pour plus d'informations sur le son multicanal (5.1, 7.1.2, etc.) ou les formats surround 2D ou 3D (Dolby Digital, Dolby Atmos, DTS-HD, DTS:X, etc.), consultez la page sur les critères de choix d'un home-cinéma.
Son 3D (Atmos, etc.)
Il existe des ensembles home-cinéma "tridimensionnels" (7.1.2 par exemple, le troisième chiffre correspondant au nombre de canaux verticaux), lesquels permettent une immersion sonore maximale. Le son provient ou semble provenir nous seulement des côtés mais également du haut. Il ne s'agit parfois que d'un effet 3D virtuel mais vous pouvez opter pour une installation avec des haut-parleurs verticaux pour une immersion sonore maximale.

Le schéma ci-dessus (tirée du site Dolby.com) décrit une installation 5.1.4 "hybride", car elle comporte à la fois des haut-parleurs fixés au plafond (dirigés vers le bas) et des haut-parleurs orientés vers le haut, utilisant le plafond comme réflecteur sonore.
Le principe est le même pour les barres de son, avec des haut-parleurs verticaux placés dans la barre elle-même et/ou dans les enceintes surround (cf. illustration ci-dessous).

(Samsung)
Les formats de son les plus couramment utilisés pour les systèmes home-cinéma 3D sont le Dolby Atmos (le plus répandu) et le DTS:X.
Formats sonores
Pour "alimenter" un équipement home-cinéma, il faut un contenu (film, série, etc.) avec un signal audio dans un format multicanal. C'est le cas pour de nombreux Blu-Ray et une partie importante du catalogue des plateformes type Netflix, Canal ou OCS par exemple. Idem pour de nombreux jeux vidéo sur PlayStation ou Xbox.

(Carré du milieu : caisson)
Sachez cependant qu'il existe différentes normes, selon le type de son surround souhaité (audio compressée ou non, son 2D ou 3D, etc.). Les plus courantes sont supportées par la majorité des équipements mais tous les appareils ne sont pas compatibles avec les formats les plus récents (Dolby Atmos par exemple).
Deux sociétés concurrentes proposent la majorité des formats de son home-cinéma pour les produits grand public : Dolby et DTS (Digital Theater System). L'une comme l'autre propose de multiples variantes de formats audio surround. Retrouvez ci-dessous les principaux.

Formats Dolby principaux, par qualité croissante :
- Dolby Digital : 5.1, son compressé
- Dobby Digital Plus : 7.1, avec un débit supérieur
- Dolby True HD : 7.1, compression audio sans perte
- Dolby Atmos : son tridimensionnel (5.1.2, 9.1.4, etc.)

Formats DTS principaux, par qualité croissante :
- DTS Digital Surround : 5.1, son compressé
- DTS-HD High Resolution Audio : 7.1, moins compressé
- DTS-HD Master Audio : 7.1, compression audio sans perte
- DTS:X : son 3D (5.1.2, 7.1.4, etc.)
Pour plus détails, consultez la page sur les formats de son cinéma (sur son-video.com). Vous y trouverez une présentation plus détaillée des formats surround existants.
Puissance audio
Dans un premier temps, il faut bien faire la différence entre deux indicateurs fréquemment mentionnés : la puissance maximale et la puissance RMS (Root Mean Square, moyenne quadratique). Tous deux sont exprimés en Watt mais n'ont pas la même signification.

- La puissance RMS correspond, pour simplifier, à la puissance moyenne continue délivrée par un ampli (ou admissible par une enceinte). C'est la valeur la plus pertinente à prendre en compte, notamment pour comparer des équipements entre eux.
- La puissance maximale, appelée également puissance de crête, correspond quant à elle au "pic de puissance" que pourra délivrer un ampli (ou accepter une enceinte) sur un très court instant. Plus élevée, elle est à tort parfois mise en avant par certains fabricants ou sites marchands (la puissance est en effet un argument de vente).
Quant à savoir quelle puissance RMS choisir, il n'y a malheureusement pas de réponse simple à cette question car de nombreux facteurs influent sur le niveau sonore perçu (sensibilité, rendement des enceintes, impédance, etc.) ; la puissance en Watts n'étant qu'un élément du processus audio global.
Notez par ailleurs que, dans la plupart des cas, il faut "ajouter" à la puissance de l'ampli celle du caisson de basse. En effet, si le caisson est actif (cas le plus courant), il dispose alors de son propre amplificateur.
Connectique
Côté connectique home-cinéma, le HDMI s'est largement imposé ces dernières années. En faisant transiter la vidéo et tous les canaux audio via un unique câble, le HDMI a en effet considérablement simplifié les branchements (encore davantage avec le HDMI eARC ou ARC qui permet également un retour audio).
Plus généralement, l'audio numérique (HDMI ou entrées optiques/coaxiales) équipe dorénavant la totalité des appareils et si de nombreux modèles conservent des entrées audio analogiques, c'est principalement pour des raisons de rétro-compatibilité avec les anciens équipements, ou pour brancher des sources audio additionnelles.
Ampli
La grande majorité des amplis home-cinéma proposent une connectique fournie, avec de nombreuses entrées/sorties analogiques et numériques. S'y ajoute également les sorties pour les enceintes et le(s) caisson(s) de basse.

Barre de son
Les barres de son home-cinéma ont quant à elles une connectique très simplifiée avec généralement une entrée optique et quelques ports HDMI. Vous trouverez parfois une sortie pre‑OUT, mais la plupart des caissons de basse sont sans fil.

Quel que soit votre équipement, si vous souhaitez en savoir plus sur les principaux modes de connexion (avec ou sans fil) d'un système home-cinéma, consultez notre page dédiée aux branchements home-cinéma. Vous y trouverez les points clés à connaître et les principales configurations types (HDMI, optique, etc.).
Plus généralement, pour plus d'informations sur les critères de choix spécifiques aux barres ou aux amplis, consultez nos guides d'achat sur les amplis home-cinéma et les barres de son